

Lors de la conférence de présentation des résultats, Mohamed El Kettani a été interpellé malgré lui sur les deux affaires qui font l’actualité économique ces derniers jours : la débâcle de la Samir et la sortie de crise du groupe Alliances.
Sur le dossier épineux du raffineur, le PDG d’Attijariwafa Bank se veut à la fois catégorique et confiant : les encours de la banque sont sécurisés. Ainsi, selon lui, l’affaire « la Samir » ne présente aucun risque sur l’activité de la filiale du Groupe SNI.
Concernant le groupe Alliances, M. El Kettani a confirmé que son groupe bancaire a participé au protocole de restructuration du promoteur immobilier. En revanche, il a tenu à préciser que la banque n’est pas concernée par « un seul dirham de dette privée » d’Alliances.
Le patron d’Attijariwafa bank n’a pas voulu épiloguer davantage et donner plus de détails sur ces deux affaires, en évoquant la confidentialité.
[caption id="attachment_55541" align="alignnone" width="630"]Dans une conjoncture économique défavorable, empreinte d’une baisse importante des cours des principales matières premières sur les marchés mondiaux, Managem fait de son mieux. A fin juin, son chiffre d’affaires est en hausse de 21% à 2,28 milliards de DH, et ses bénéfices nets baissent de 7% à 140 millions de DH. Les mauvais résultats de sa filiale SMI y sont pour quelque chose.
2,28 milliards de DH, c’est le chiffre d’affaires réalisé par le groupe minier marocain dirigé par Abdellaziz Abarro. Pour le top management de Managem, ce résultat, en hausse de 21% par rapport à la même période en 2014, s’apparente à une prouesse, puisque le marché minier mondial est sur une tendance baissière depuis des mois, comme le rapporte Managem dans sa communication financière : -17% pour le cours de l’argent, -14% pour le cuivre et -7% pour l’or.
Pour faire face à cette conjoncture défavorable, Managem n’a pas eu d’autres choix que d’augmenter ses niveaux de productions, notamment pour le cobalt (+46%), l’or (+29%), le cuivre (+9%) et le zinc (+4%). Cette décision, conjuguée au lancement de nouveaux projets, a permis d’améliorer les performances opérationnelles du groupe, et partant d’augmenter le résultat d’exploitation de 72 millions de DH (+26%). Mais avec un résultat financier en baisse de 88 millions de DH, Managem dégage finalement des bénéfices nets de 140 millions de DH, en baisse de 7%.
SMI, la filiale du groupe à Imiter, a été, elle, touchée de plein fouet par la baisse de 17% des cours d’argent. Son chiffre d’affaires à fin juin s’est établi à 500 millions de DH, en baisse de 27 millions de DH par rapport au premier semestre 2014. De fait, et compte tenu de la baisse de la teneur, le résultat d’exploitation baisse de 34% (-54 millions de DH) pour un total de 104 millions de DH. Au final, la filiale de Managem ressort à fin juin avec un résultat net de 78 millions de DH, soit une baisse nette de 75 millions de DH en glissement annuel (-49%).
Attijariwafa Bank a tenu, aujourd’hui le 14 septembre, sa conférence de présentation des résultats, au titre de du premier semestre 2015. A cette occasion, le groupe bancaire a fait le point sur les principaux faits marquants qui ont contribué à ses réalisations financières. Aujourd’hui, il compte prendre pied au Cameroun et au Bénin. La position de la filiale bancaire de la SNI est claire : une volonté de présence complète dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.
Attijariwafa Bank a affiché, au premier semestre 2015, des bénéfices consolidés de 2,3 milliards de DH en hausse de 2,2% en glissement annuel. Cette hausse s’explique par le recul du coût du risque de 25,9%. La banque justifie cette baisse du coût du risque par la politique proactive et prudente en matière de risque, marquée par une avance prise dans le provisionnement.
A la proximité des clients
Dans un environnement bancaire caractérisé par le ralentissement de la demande des crédits, Attijariwafa Bank a réussi de distribuer, au premier semestre, 254,4 milliard de DH de crédit en légère baisse de 0,8% en glissement annuel. « Nous demeurons de loin le premier financeur de l’économie. Cette résistance est la conséquence de la politique de proximité adoptée par la banque. Nos agences bancaires partent vers les marchés pour relancer la demande de crédit. Chaque jour, une dizaine de villes sont sillonnées à travers nos caravanes » a déclaré Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa Bank.
« Il faut absolument relancer la demande des crédits » confirme le PDG d’Attijariwafa Bank. En effet, quand les dépôts ne suffisent pas pour couvrir les besoins du marché, les banques ont accès aux marchés financiers. « D’ailleurs, les encours des dettes subordonnées s’affichent, au premier semestre 2015, à 28 milliards de DH en hausse de 31% en glissement annuel. De plus, les banques marocaines enregistrent 18 milliards de DH de levées de capitaux » justifie M. El Kettani.
La PME dans les gènes
Face à l’enjeu de taille relatif à l’atonie de la demande des crédits, la filiale bancaire du Groupe SNI vise les marchés des PME-TPE. « Nous donnons des réponses instantanées sur les dossiers de crédit notamment pour les PME-TPE » a fait savoir M. El Kettani. Et d’ajouter, « ce segment fait partie des gènes d’Attijariwafa bank depuis sa création. Aujourd’hui, nous menons une politique offensive et professionnelle pour capter une centaine de millions des TPE ».
D’ailleurs, la banque vient de consacrer une nouvelle enveloppe de 5 milliards de DH pour financer un total de 20.000 TPE en 2015.
Diversification des dépôts
En termes d’épargne, Attijariwafa bank a totalisé 374,4 milliards de DH, au premier semestre en hausse de 8,2% par rapport au premier semestre 2014. « Pour maintenir le niveau de l’épargne collecté, nous ne raisonnons pas uniquement en termes de dépôts mais aussi en terme d’épargne en se capitalisant sur de nouveaux produits notamment les OPCVM, SICAV et la bancassurance ce qui fait de nous le premier collecteur d’épargne au Maroc ».
A la conquête de l’Afrique
Par ailleurs, Attijariwafa bank demeure à l’écoute des marchés du continent. La raison pour laquelle la banque est prête à s’implanter bientôt au Cameroun. « Nous attendons uniquement les autorisations de l’Etat camerounais » a déclaré Ismail Diouri, directeur du pôle finances d’Attijariwafa Bank. Aussi, la banque devrait lancer une filiale au Bénin et au Tchad.
Aussi, Attijariwafa Bank a officialisé l’acquisition de 39% de la SIB auprès de l’Etat ivoirien. Cette transaction permet à la banque marocaine de disposer à terme de 75% de la SIB pour devenir son actionnaire principal. La banque s’engage à introduire à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) 12% et céder 3% du capital au personnel de la SIB dans un délai maximum de deux ans.
Dans le cadre de l’implémentation des dispositions de la nouvelle loi bancaire, Bank Al Maghrib vient de publier une circulaire en vertu de laquelle elle fixe les informations devant être communiquées par les banques au sujet des comptes bancaires qu’elles détiennent. Un service appelé «Service de Centralisation des comptes bancaires» est créé à cet effet ; les données collectées sont «utilisées pour les besoins des missions dévolues à Bank Al Maghrib». Les informations portent sur les données permettant d’identifier les titulaires de comptes bancaires (à vue ou à terme) et aussi sur toutes les ouvertures, les mises à jour et les clôtures de ces comptes. Elles sont conservées par le Service de centralisation des comptes bancaires (SCCB) pendant une durée de 10 ans à compter de la date de clôture du compte. Bank Al Maghrib est autorisée par la loi bancaire à procéder au recoupement des fichiers de ce service avec ceux des autres services d’intérêt commun qui sont au nombre de cinq, à savoir : le service de centralisation des incidents de paiement de chèques, le service de centralisation de chèques irréguliers, le service de centralisation des effets de commerce impayés, le service de centralisation des avis de prélèvement impayés et le service de centralisation des risques de crédit.
Il est clair, que les données collectées dans le cadre de ces services vont permettre à la Banque Centrale de mieux accomplir sa mission de supervision bancaire, mais aussi de protéger les intérêts des entreprises grâce à la sécurisation des moyens de paiement.
Il est l’invité d’honneur du Salon international de l’Electricité à Casablanca, qui se tient du 16 au 19 courant. Adam Rohessalam est inventeur, il a remporté le Grand Prix du salon international des inventions et innovations INPEX 2015 pour une invention qui permet une utilisation optimale et plus sécurisée des sèche-linges. Une compétition à laquelle participait plus de 200 inventeurs et innovateurs représentants des pays comme la Chine, l'Allemagne, l'Iran, l'Egypte et la France.
M. Rouhessalam s'est vu également octroyé cinq médailles d'or notamment pour le design, l'Ingénierie et le respect des normes environnementales.
Après le lancement de la 1ère voiture connectée au Maroc, CFAO Motors Maroc, l’INPT et le Soft Center reviennent à la charge en annonçant la réalisation de la 1ère application mobile embarquée Wake up Pilot. Cette première devrait donner des idées aux chercheurs marocains pour répondre à l’appel à candidature lancé sur la plateforme d’appel à projets de Maroc Numeric Cluster.
« Wake Up Pilot » est une application développée sous Android, par Anas Hmamouch, lauréat de l’INPT Rabat (promotion 2015), dans le cadre de son stage PFE. Initiée par le Soft Centre, et installée prochainement par le groupe CFAO Motors Maroc sur sa Moroccan Smart Car, cette innovation technologique « made in Morocco » permet d’accompagner le conducteur avant et pendant son trajet en évaluant son niveau de fatigue. Elle lui permet ainsi de rester en alerte en termes de risque de somnolence au volant, dès lors que le temps de conduite dépasse le niveau de référence au-delà duquel une pause de 30 minutes devient nécessaire.
Le conducteur se voit également proposer des fiches conseils, établis par des neurologues, pour le sensibiliser sur les bonnes pratiques à suivre avant et pendant son trajet, en plus de vidéos de relaxation guidée. Le tout en trois langues : arabe, français et anglais.
Cette première application pour la voiture connectée est un bel exemple du type de réponses technologique que le Soft Centre promeut face à des problématiques quotidiennes fréquentes. Très actif dans le domaine la recherche et du développement, notamment dans l’innovation logicielle, le Soft Centre donne, une fois n’est pas coutume, un exemple qui mérite d’être soutenu.
D’autant que le manque d’innovation est souvent mis en avant pour expliquer le retard pris par le Maroc dans le développement de certaines filières notamment industrielles. Si le transfert technologique rendu possible par l’implantation au Maroc de grandes firmes internationales, a fait ses preuves, il est aussi possible de parier aujourd’hui sur la capacité d’innovation des chercheurs marocains.
La désignation des présidents des conseils provinciaux et communaux se poursuit ce mardi 14 septembre 2015. Tour d’horizons des principaux résultats à la mi-journée.
Comme attendu, le PJDiste Mohamed Larbi Belkaid est désormais le nouveau maire de la ville de Marrakech. Belkaid a recueilli 61 voix sur 86, sachant que 13 élus se sont abstenus. Il succède ainsi Fatima Zahra Mansouri, qui a présidé aux rênes de la ville ocre ces 6 dernières années sous les couleurs du PAM.
Pour Casablanca, le nouveau maire de la ville est Abdelaziz Omari du PJD. Il a été porté à la présidence du conseil communal de la ville blanche par une écrasante majorité de 124 voix sur les 147. Ce dernier occupe depuis mai 2015 le poste de ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile.
A Agadir, c’est Salah El Malouki qui a été consacré nouveau Maire de la ville avec 44 voix sur 65, sachant qu’il y a eu 18 abstentions et 3 absences. Le PJD a également mis la main sur les conseils d’Inzegan, Ait Melloul et Tiznit.
Le nouveau maire de Tanger est Mohamed Bachir Abdellaoui. Il a obtenu 66 voix sur 84.
La commune de Tétouan sera présidée, elle, par le PJDiste Mohamed Idamer. Maire sortant, il a obtenu 53 voix sur 58. L’autre candidat à la présidence du conseil de la ville n’était autre que Rachid Talbi Alami, le Président de la chambre des représentants qui s’est retiré finalement à la dernière minute.
Driss Azami est désormais le nouveau maire de la ville de Fès. Tous les Istiqlaliens, dont Hamid Chabat, ont voté pour l’actuel Ministre du Budget, confirmant la décision prise par le parti de la balance de tourner le dos à l’opposition.
Sans surprise, l’USFPiste Abdelwahab Belfkih conserve son titre de président du conseil de la commune de Guelmim. Il a obtenu 20 voix contre 19 pour son rival du RNI.
La commune urbaine de Kasbat Tadla revient à la fédération de la gauche démocratique représentée par Mohamed Jalal ; ce dernier a obtenu 16 voix sur 29.
Dans la province de Sidi Bennour, la désignation du président du conseil a créé la surprise. C’est une jeune femme, Keltoum Naomi, âgée d’à a peine 27 ans, qui a été élue Présidente de la commune de Laatatra. Keltoum Naoumi, sous l’étiquette du RNI, a été désignée à l’unanimité en raflant les 28 sièges en présence.
La mairie d’El Jadida est sous les couleurs de l’USFP. C’est Jamal Ben Rabiaa qui a été élu président du conseil de la ville avec 30 voix sur 43.
A Oujda, c’est toujours l’expectative. La séance a été levée faute de quorum. Des voix se sont mêmes élevées pour barrer la route à Omar Hjira l’actuel président du conseil de la ville de l’oriental.
Des femmes à la tête des Provinces
Au niveau des conseils provinciaux, les élections des Présidents vont également bon train. A khouribga, la présidence de la province revient au PJD. Cherki Al Gholmi a obtenu 29 voix contre 43. Le PJD est également présent à Zagora. C’est Lahcen Ouaara qui présidera aux destinées de la province. Ce dernier a recueilli 23 voix sur 29.
A Beni Mellal, c’est Ahmed Chada du mouvement populaire (MP) qui devient président de la province. Il a obtenu 30 voix contre 43.
Le MP se retrouve également à la tête de la province de Fquih Ben Saleh. Son président n’est autre que, Mohamed Moubdii. Le Ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l'administration a raflé 21 voix sur 39.
C’est une femme qui a été protée à la présidence de la province d’Azilal. Il s’agit d’Aicha Ait Haddou du PAM, elle a remporté 19 voix sur 29.
Abdelatif Hammouchi ne perd pas son temps. Aussitôt nommé à la tête de la Sûreté nationale, il met en place une unité d’intervention rapide de la police.
Imaginez-vous que soudainement vous surpreniez quelqu'un en train de cambrioler chez votre voisin ou que vous êtes pris à partie par un voyou…désormais une unité d’intervention rapide est à votre service. Sous le nom « Unité mobile de Police de secours », l’expérience pilote sera lancée à Rabat avant d’être généralisée dans tout le Maroc.
Pour mener à bien cette mission, au sein d’une salle dédiée, 24 agents de police spécialement formés répondent aux appels des citoyens à travers 40 lignes téléphoniques. Le service opérationnel 24/24, est relié à plusieurs unités sur le terrain, prendra en charge des appels de secours et de détresse nécessitant une intervention urgente. Ces équipes sont constituées de 90 motards, en plus d’une flotte de nouvelles voitures qui interviendra directement ou effectuera des opérations de ratissage et de recherche.
Ainsi, explique Hassan Cherrat, de la préfecture de Rabat, le nouveau service pourrait réduire considérablement les cas de vols sous la menace d’armes blanches et permettra d’appréhender rapidement, en cas d’agression, les coupables.
Après un premier mouvement à la baisse sur la première quinzaine du mois, le prix du gasoil repart à la hausse à échéance du 30 septembre prochain.
Les marocains y sont désormais habitués. A intervalles réguliers, l’exécutif ajuste le prix des carburants en fonction de l’évolution du marché.
Ainsi, à partir de mercredi 16 septembre et jusqu’à la fin du mois en cours, le prix du gasoil devrait augmenter de 24 centimes/l, pour s’établir à 8,14 Dh/l. Notons que sur la dernière quinzaine du mois de septembre, il avait été revu à la baisse.
Le prix de l’essence super, après avoir cédé 75 centimes du 1er au 15 septembre, baissera encore de 11 centimes jusqu’à la fin du mois, passant de 9,78 DH/l à 9,67 DH/l.
Le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) précise le degré d’exposition de la Samir, explique sa stratégie africaine et dévoile l’agenda du changement du périmètre. C’était lors de sa conférence de presse, tenue aujourd’hui le 15 septembre à Casablanca.
[caption id="attachment_55618" align="alignnone" width="630"]Le groupe BCP a indiqué que l'encours des crédits par décaissements de la Samir s’élève à 1,9 milliards de DH. Ces crédits sont garantis à hauteur de 1,2 milliards de DH par des sûretés réelles. Aussi, la banque indique que le groupe a affecté une provision pour risques généraux de 535 MDH pour couvrir certains risque notamment celui de la Samir. « Nos encours sont totalement provisionnés » déclare Hassan El Basri, directeur général risque groupe.
D’ailleurs, en dépit des provisions supplémentaires pour la Samir, la BCP a pu baisser son coût du risque de 15% au premier semestre. Ce qui a permis la hausse des bénéfices consolidé de 9,3% à 1,3 milliards de DH.
BCP deviendra la plus grande structure au Niger
Cette hausse des bénéfices est portée notamment par la contribution vigoureuse des filiales en Afrique subsaharienne. En effet, l’Afrique constitue un levier majeur pour le développement de la BCP. « Il s’agit d’un développement volontaire, maîtrisé et encadré. Nos acquisitions en Afrique ne dépassent pas 6 à 7% des fonds propres, 11 à 12% du total bilan, 15% du produit net bancaire et 10 à 11% du résultat net » avance Mohamed Benchaâboun, PDG du groupe BCP.
Et d’ajouter : « Nous ne comptons pas freiner la cadence de nos implantations africaines comme a été recommandé récemment par le FMI. Nous ne devons pas être des investisseurs de conjoncture. Nous construisons notre développement en Afrique subsaharienne dans la durée ».
D’ailleurs, le groupe bancaire a acquis, au premier semestre 2015, 10% supplémentaires du capital de la holding Atlantic Business International, portant à 75%. « Nous n’avons aucune volonté d’aller loin ! Nous avons franchi la part qui va permettre à la BCP de gérer librement cette holding » précise M. Benchaâboun.
La banque panafricaine s’est engagée, également, dans une prise de participation majoritaire dans le capital BIA Niger. Cette participation a coûté 240 millions de DH dont 110 millions relatifs au rachat des parts de l’Etat. « A travers cette participation, la BCP devrait devenir la plus grande structure au Niger » estime M. Benchaâboun.
De plus, le groupe BCP a déjà acquis les agréments pour s’implanter en Côte d’Ivoire et au Mali.
Changement du périmètre
Enfin, le périmètre du groupe va changer cette année dans le sillage de la montée dans le capital des BPR. Cette dernière est justement prévue en octobre où la BCP va porter la participation dans les BPR au niveau de 52%, en déboursant 11,4 milliards de DH dans le cadre d'une augmentation de capital. « La structure du groupe BCP deviendra plus visible pour les investisseurs. Aussi, ce changement de périmètre aura des effets sur les chiffres de la banque dès la fin de cette année » conclut M. Benchaâboun.
Monte-Carlo abrite actuellement les Rendez-vous annuels de la réassurance mondiale, l’évènement incontournable des grands décideurs du secteur. Cette année est marquée par la participation de Casablanca Finance City qui veut continuer à se consolider avec l’implantation des leaders mondiaux de ce secteur sur la place financière de la capitale économique.
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Une quinzaine de dirigeants de premier plan ont pris part, aujourd’hui, lors d’une table ronde dédiée aux grands enjeux du développement de la réassurance dans une Afrique en plein essor. Parmi eux Vincent Vandendael, Directeur des Marchés mondiaux de Lloyd’s, Frank O’neill, Managing director du Moyen-Orient et de l’Afrique de Swiss re et Ahmed Rajab, CEO MENA de Aon Benfield.
A cette occasion, Saïd Ibrahimi, CEO de Casablanca Finance City (CFC) a affirmé : « le marché de la réassurance est la colonne vertébrale qui sert au développement d’une industrie financière en Afrique. Un tel développement nécessite des méthodes innovantes ainsi que des infrastructures de l’assurance adéquates, et ce dans le but de mieux maîtriser les risques ». Et d’ajouter, “Plus cette colonne vertébrale sera renforcée, plus les citoyens et les investisseurs auront confiance en ces marchés. »
“La plupart des réassureurs installent des bureaux au sein des grands hubs dédiés à ce marché, et ce grâce aux structures fiscales et règlementaires favorables. Le Maroc est en mesure d’offrir ces mêmes conditions avantageuses voir plus compte tenu de sa stabilité politique et de son positionnement géographique stratégique » a précisé Saïd Ibrahimi.
Les autres intervenants n’ont pas manqué de rappeler le rôle majeur joué par les hubs financiers régionaux dédiés tel que CFC dont l’offre compétitive, complétée par le positionnement géostratégique et la stabilité politique du Maroc, a su séduire plus de 80 entreprises en seulement 3 ans.
Said Ibrahimi a néanmoins tenu à souligner que « de nombreux défis restaient à soulever pour un développement pérenne de l’industrie de la réassurance an Afrique. Parmi eux celui d’un cadre juridique et réglementaire plus abouti qui puisse garantir un climat des affaires favorable à l’investissement dans ces marchés ».
Pour rappel, le géant mondial de la réassurance International General Insurance Co. Ltd. (IGI), a décroché, récemment, son statut CFC.
C’est la nouvelle initiative de Samsung Electronics, en partenariat avec l’Université Internationale de Casablanca et du réseau Laureate International Universities. Le constructeur coréen va lancer un programme de bourse pour former les jeunes entrepreneurs sociaux à travers le Maroc. Baptisée “Entrepreneurs en Mouvement”, l’initiative a pour objectif de repérer et promouvoir les entrepreneurs de demain.
La 22ème Conférence annuelle de l’International Association of insurers supervisors (’AICA) se tiendra à Marrakech les 12 et 13 novembre prohain sous le thème «Le rôle du superviseur dans la protection des assurés, la stabilité financière et le développement du marché.» Soulignons que l’AICA est un organe qui regroupe plus de 170 juridictions de par le monde et chargé d’édicter les normes internationales en matière de supervision du secteur des assurances. Cette importante manifestation est organisée pour la première fois en Afrique.
Il est désormais le nouveau directeur général d’Arval Maroc. Sousa, 46 ans, succède donc Philippe Chabert.
Carlos Sousa compte à son actif une expérience 20 ans au sein du Groupe Bnp Paribas, dont Arval est filiale. Il a occupé les fonctions de directeur de centre d’affaires Fortis Bank Portugal, directeur général de Fortis Lease Portugal et de BNP Paribas Leasing Solutions en Roumanie.
Le déficit commercial a baissé de plus de 20% pour se situer à 104 milliard de DH à fin août 2015. Le Maroc continue de profiter de la chute du prix du pétrole à l’international.
Le déficit commercial recule, à fin août, 104 milliards de DH au lieu de 130,7 milliards de DH un an auparavant. Ainsi, le taux de couverture gagne 7,2 points pour s’établir à 57,8% selon les dernières statistiques de l’office des changes. Cette baisse du déficit commercial est imputable à la hausse des exportations et à la baisse des importations.
Automobile, premier secteur exportateur
Au niveau de l’export, les expéditions se sont élevées, à fin août, à 142,5 milliards de DH en hausse de 6,6% par rapport à la même période de l’année précédente.
Le groupe OCP a réussi à augmenter ses ventes en externe de 18,4% devançant l’Automobile (+15%) et l’Agro-alimentaire (+11,8%). En valeur, le secteur automobile est le premier exportateur avec 30,5 milliards de DH. Le secteur des phosphates vient en deux positions avec 30,1 milliards de DH suivi de l’agriculture et de l’agroalimentaire avec 28,5 milliards de DH. Ces trois secteurs accaparent plus de 62% des exportations.
Forte baisse de la facture énergétique
S’agissant des importations, elles ont enregistré un montant de 246,5 milliards de DH en baisse de 6,7% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette évolution est due en grande partie à la baisse de la facture énergétique de 30% à 46,1 milliards de DH. Ce recul est en lien avec la chute des cours du pétrole brut sur le marché international.
Dans une moindre mesure, la baisse des importations des achats de produits alimentaires de 14,8% à 25,1 milliards de DH. Toutefois, ces baisses ont été absorbées en partie par l’accroissement des acquisitions de biens d’équipement de 7,2% à 57,3 milliards de DH.
Malgré le léger redressement constaté ces trois dernières années, le déficit commercial demeure difficilement soutenable. D’ailleurs, le ministère du commerce extérieur prépare une nouvelle stratégie de développement pour la période quinquennale 2016-2020 afin d’accélérer la réduction du déficit de la balance commerciale.